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Le musée des masques d' Indélou

Non à la vente des objets authentiques du Pays Dogon !

Dessins des masques:    1    

photos des masques

Plans et dessins du musée

Objectifs du projet:
Ce projet a pour objectif de conserver sur place les masques du pays dogon qui sont habituellement vendus au plus offrant dans les périodes difficiles. Ces masques sacrés sont invisibles toute l'année et sortent lors des funérailles; Ils sont fréquemment remplacés par des nouveaux masques car ils se détériorent rapidement.
L'idée de base que l'on doit à Nouh Toumouté, est de créer une sorte de dépôt sur gages permettant aux villageois de laisser leurs masques non utilisés moyennant un prêt en argent. Les masques peuvent être récupérés dans une période moins difficile ou pour être utilisés dans des cérémonies. Cette idée peut également s'appliquer à d'autres villages de la falaise et la résussite de cette opération pourrait constituer un exemple pour ces villages.
Le fond d'oeuvres traditionnelles ainsi créé peut être exposé pour constituer un véritable musée ouvert au public de passage. Les droits de visite participent au fonctionnement du musée.
Le site d Indelou:
Indélou est situé commune de Dourou, à une douzaine de kilomètres de Dourou, à 30 km de Bandiagara. Une piste dont il faudrait améliorer les derniers kilomètres permet l'accés au village qui se trouve en bordure de la falaise sur un promontoire rocheux offrant une large vue sur la falaise et la plaine sahélienne jusqu'au Burkinafaso.
Indélou compte environ 350  habitants. Les petits villages voisins sont : Sassambourou, Golombo, Edè, Soningué, Pélou, Konsogoulé, Konsogdo,Bénimatou sur le plateau, Doundiourou, Yabatalou, Bagourou au pied de la falaise.
Ces villages particulièrement, pourraient participer à ce projet avec d'autres bien entendu.
Ce village, peu fréquenté par le monde occidental présente un ensemble de traditions, panorama vivant de la société dogon aussi bien sur le plan de l'architecture que du mode de vie quotidien et de la cosmogonie. Ce village, particulièrement traditionnel aujourd'hui encore pourra ainsi conserver cette tradition qui se perd ailleurs et souvent se réduit à des "festivités" sans âme, festivals pour touristes, dénaturant la réalité d'évènements occasionnant les cérémonies dogons : funérailles, récoltes, etc...
L'existence de ce musée peut permettre également de conserver sur place des pièces anciennes, de valeur, originaires des Thélèmes par exemple, des appuis-tête, des escaliers, des poteries etc...
 
Le lieu et le mode d'exposition:
Les locaux peuvent être aménagés par les villageois en fin de saison sèche sur une grande concession attribuée gratuitement et s'intégrant parfaitement au site. plusieurs constructions traditionnelles devront être réalisées afin d'héberger les différentes catégories de masques et d'objets
La lumière intérieure sera naturelle, venant du toit : le système des poteries en toiture sera étendu pour permettre une luminosité importante.des panneaux solaires pourront alimenter des sources de lumière supplémentaires, spots, etc ...
La conservation des objets: des socles métalliques ou synthétiques soutiendront chaque objet exposé afin d'assurer une protection contre les termites.
Certains masques seront mis en scène sur des manequins portant leurs costumes.
Une réserve doit être constituée pour permettre aux masques d'être utilisés sans vider le musée. Ces réserves seront stockées dans des greniers construits dans la concession.
La muséographie peut être réalisée avec le concours de compétences bénévoles en Europe et sur place. Les explications seront réalisées en langue dogon (Donosso), en Anglais, en Français.
Les règles d'échange et de dépôt, la gestion du projet:
Les règles doivent être fixées par les villageois et un Conseil de gestion du projet comprenant les partenaires doit se mettre en place dans un cadre associatif légal non lucratif.
Les objets ou les masques anciens pourraient être déposés sous forme de dons ou gagés selon un barême prévu à l'avance. Le musée peut également les acheter pour les conserver de manière définitive tout en permettant leur utilisation future sous certaines conditions de "compétences de l'utilisateur".
L'estimation des valeurs peut être discutée sur place dans l'association.
Une comptabilité des achats et des prêts sera tenue par l'association
 
L'organisation de l'accueil:
L'accueil culturel nécessitera une formation des intervenants locaux; trois personnes rémunérées seront nécessaires au bon fonctionnement.
 
Communication et site internet:
La communication du site peut être assurée sur place (petite plaquette de présentation, panneaux indicateurs, ...) de manière bénévole pour la conception, à un moindre coût pour la fabrication.
Un site Internet concernant Indélou est en cours de création; le musée peut s'inclure dans ce site qui peut être animé bénévolement.
Le partenariat local et extérieur:
Localement, la municipalité d' Indélou a donné son accord pour le développement de ce projet, ainsi que la Mission Culturelle de Bandiagara. Voir les lettres jointes.
 
Le budget de fonctionnement:
Le fonctionnement doit être assuré par l'activité elle-même. Un prix d'entrée de l'ordre de 500 cfa par personne peut être proposé, ainsi qu'une entrée de soutien à 2000 cfa ou plus bien entrendu.
 
Le budget d'investissement:
Les plans sont à l'étude et il n'est pas possible à ce jour de proposer un budget précis
Construction : bénévolat dirigé par des maçons sur place. un chantier de bénévoles peut être organisé.
Muséographie : bénévolat
Construction :                               1 500 000 fcfa
Agencement et muséographie :         500 000 fcfa
Fond de dépôt des masques :        4 000 000 fcfa
 
Les échéances:
La construction peut se réaliser à la fin de la saison sèche, lorsque les villageois ne peuvent plus travailler aux champs à partir du mois de février. Ceci permettrait de mettre en place le début des expositions dès la fin de l'année 2002.
 
Contacts:
Au mali : Nouh Toumouté, Guide touristique à Bandiagara  Email : djigibombo@yahoo.fr   Tél 00 223 42 03 04
fax :00 223 22 42 99
Guy Catalo et Françoise Bonneaud : ggcatalo@hotmail.com  tél/ fax : 00 223 22 42 99 ; tél: 00 223 77 57 17
 

 

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